mardi 13 novembre 2018

ღ Turbulences ღ



Un texte de mon amie Sylvie Petitpas, que je me permet de partager sur mon blogue.
En ce 13 novembre 2013, c'est tellement ça que je ressens...
D'énormes turbulences...


Nos zones de turbulence...
Sur notre chemin de vie, nous traversons périodiquement des « zones de turbulence ». Comme cela se passe lors d’un voyage en avion, elles sont parfois prévisibles et, d’autres fois, elles arrivent sans prévenir, au beau milieu d’un parcours qu’on aurait pu qualifier de "calme plat". Et… nous devons « composer » avec l’inconfort qu’elles génèrent pendant un laps de temps qui peut être très variable.
Ces zones de turbulence peuvent nous perturber légèrement ou en profondeur. Encore là, nous réagissons souvent comme dans un avion. Certaines personnes ont très peur et ont tendance à se crisper et à résister. D'autres cherchent à parler pour se rassurer, parfois elles prennent la main de la personne assise sur le siège voisin du leur. Et d'autres encore sont davantage dans le lâcher prise et ont confiance que tout va bien aller. Elles arrivent même à se détendre alors que l’avion fait des soubresauts, car elles savent qu’au-dessus des nuages, le ciel est toujours bleu.
Il n’y a pas de bonnes ou de mauvaises réactions dans les zones de turbulence. On peut même dire qu’il est sain de ressentir des émotions et d’avoir des premières manifestations de résistance face au changement qui nous dérange en nous sortant de notre fameuse zone de « faux confort ».
Nous réagissons avec nos émotions, nos programmations, nos croyances. Toutefois, lorsque cela génère de la panique, de l’angoisse, des malaises et un mal-être qui perdure, nous devons « agir » pour nous recentrer au cœur de la turbulence.
Pouvoir en parler, se faire accompagner au besoin, se faire valider dans ce qui est ressenti, ne pas avoir honte et ne pas vivre de culpabilité face aux peurs qui surgissent et au sentiment de vulnérabilité qui peut nous envahir… voilà des façons de faire une meilleure traversée.
Et, si on faisait davantage connaissance avec le pilote, c’est-à-dire avec soi-même, ne serait-ce pas plus rassurant? Mieux nous connaître et savoir que nous avons les outils nécessaires pour traverser ces zones de turbulence qui nous mènent souvent vers une destination de rêve… cela pourrait contribuer grandement à calmer notre enfant intérieur qui a peur…
Merci de partager la confiance en notre capacité de traverser les zones de turbulence pour aller vers le meilleur de la vie.

http://www.sylviepetitpas.com/