Un texte de mon amie Sylvie Petitpas, que je me permet de partager sur mon blogue.
En ce 13 novembre 2013, c'est tellement ça que je ressens...
D'énormes turbulences...
Nos
zones de turbulence...
Sur
notre chemin de vie, nous traversons périodiquement des « zones de
turbulence ». Comme cela se passe lors d’un voyage en avion, elles
sont parfois prévisibles et, d’autres fois, elles arrivent sans
prévenir, au beau milieu d’un parcours qu’on aurait pu qualifier
de "calme plat". Et… nous devons « composer » avec
l’inconfort qu’elles génèrent pendant un laps de temps qui peut
être très variable.
Ces
zones de turbulence peuvent nous perturber légèrement
ou en profondeur. Encore là, nous réagissons souvent comme dans un
avion. Certaines personnes ont très peur et ont tendance à se
crisper et à résister. D'autres cherchent à parler pour se
rassurer, parfois elles prennent la main de la personne assise sur le
siège voisin du leur. Et d'autres encore sont davantage dans le
lâcher prise et ont confiance que tout va bien aller. Elles arrivent
même à se détendre alors que l’avion fait des soubresauts, car
elles savent qu’au-dessus des nuages, le ciel est toujours bleu.
Il
n’y a pas de bonnes ou de mauvaises réactions dans les zones de
turbulence. On peut même dire qu’il est sain de ressentir des
émotions et d’avoir des premières manifestations de résistance
face au changement qui nous dérange en nous sortant de notre fameuse
zone de « faux confort ».
Nous
réagissons avec nos émotions, nos programmations, nos croyances.
Toutefois, lorsque cela génère de la panique, de l’angoisse, des
malaises et un mal-être qui perdure, nous devons « agir » pour
nous recentrer au cœur de la turbulence.
Pouvoir
en parler, se faire accompagner au besoin, se faire valider dans ce
qui est ressenti, ne pas avoir honte et ne pas vivre de culpabilité
face aux peurs qui surgissent et au sentiment de vulnérabilité qui
peut nous envahir… voilà des façons de faire une meilleure
traversée.
Et,
si on faisait davantage connaissance avec le pilote, c’est-à-dire
avec soi-même, ne serait-ce pas plus rassurant? Mieux nous connaître
et savoir que nous avons les outils nécessaires pour traverser ces
zones de turbulence qui nous mènent souvent vers une destination de
rêve… cela pourrait contribuer grandement à calmer notre enfant
intérieur qui a peur…
Merci
de partager la confiance en notre capacité de traverser les zones de
turbulence pour aller vers le meilleur de la vie.
http://www.sylviepetitpas.com/