Écoutez la méditation, tout en lisant le texte...
11 avril 2020
J'ai écouté le
film ''Le chemin du pardon''. J'ai réalisé que j'avais fait tout ce
chemin après 2 agapèthérapies et la formation faite avec
Jean-Jacques Crèvecoeur. J'ai pardonné à tellement de gens et me
suis pardonné aussi tellement de choses par le passé. Dont mes
liens avec toute ma famille. J'ai été cherché loin, creux en moi,
des blessures et je les ai soignées. Depuis 2016 et 2017, j'ai
reprit contact avec chaque membre de ma famille et aujourd'hui, en
2020, je peux dire que je suis en paix avec tous et chacun.
Mais, suite à
l'écoute de ce film, je suis allé sur youtube, comme tous les soirs
et je suis tombé sur une méditation de Mei-lan Maurits, une femme
que j'affectionne pour la pureté de sa voix, ses méditations et
son énergie. La méditation, qu'elle venait de partager le matin
même, est Remenber the soul. Encore une fois, j'ai fait des
réalisations, pendant le 20 minutes que dure cette méditation.
Principalement, j'ai
réalisé que j'avais recommencer à aimer des gens, que je m'ouvrais
de plus en plus, avec les ans, à l'amour universel. À travers mon
bénévolat, à travers les ateliers que je donne, à travers les
gens qui entrent dans ma vie pour des raisons bien spécifiques et
que je suis dans la leur pour d'autres raisons. Mais, où cela m'a
rentré dedans comme on dit, c'est que j'ai oublié de continuer à
aimer une personne, la plus importante….MOI
J'ai réalisé que
je m'aime à travers les regards des hommes, le regards des gens qui
m'entourent. Mais quand je me retrouve face à moi, seule, je ne
m'aime pas à ma juste valeur. Je me laisse guider par le regard des
autres. Je réalise que oui, je suis amplement capable de vivre seule
mais je dirais que je ''survis'' surtout. Je suis parfois très
vulnérable face aux gens. Autant je me dis forte, capable...mais
autant je touche le fond peu de temps après, croyant que je ne vaux
pas la peine...cordonnier mal chaussé me direz-vous? Oui,
totalement…
Déjà, de le
réaliser, c'est un grand pas de fait. Avec humilité, je vais
prendre le temps maintenant de m'aimer...m'aimer pour de vrai. Me
respecter, comme j'enseigne en atelier et me donner le droit de
prendre l'amour que je donne ici et là, parfois dans le vide, et me
l'offrir à moi-même.
J'ai un besoin
criant d'amour, je le dis, je le répète souvent mais pourquoi j'en
ai si besoin?
Parce que je ne m'en
donne pas à moi en premier lieu.
Je sais maintenant pourquoi je ne trouve pas d'amoureux...sans le savoir, je mettais une barrière, je devenais trop exigeante car je demandais d'être aimer comme moi j'oubliais de m'aimer.
Cette crise du covid
nous fait réfléchir à tellement de choses. Ce n'est pas facile le
confinement, l'éloignement physique des gens, la peur, l'isolement.
J'en sais quelque chose…première fois que je me retrouve seule
complètement, physiquement parlant, si longtemps. Mais j'ai décidé
de retrousser mes manches, comme je le fais depuis si longtemps et de
foncer et surtout, de m'aimer.
D'aimer les choix
que j'ai fait, les changements de vie qui ont été si nombreux, la
femme que je suis devenue, avec ses forces mais surtout ses
faiblesses. La santé n'y est plus, ou plus diminuée disons, alors
je dois m'accepter avec mes limites et arrêter de pleurer à cause
de ça. Arrêter d'avoir les énergies à 0 parce que je prends peur
parfois. L'angoisse est souvent là, derrière moi et elle attend
juste que je fasse un faux pas, une faiblesse pour me rentrer dedans.
Je reconnais et
j'accepte, qu'habituellement, je ne m'aime pas assez
Mais,
exceptionnellement, pour ce soir, et les jours qui suivront, je me
donne la permission de m'aimer à ma juste valeur
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